Bienvenue

Bonjour, je vous souhaite la bienvenue dans mon blog

Je suis Professeur à l’Université de Bourgogne, où j’assure mes cours et où j’encadre une dizaine de thèses et HDR.
Parallèlement, je suis auteur d’une quinzaine d’ouvrages, écrits seul ou en collaboration.
Les différentes rubriques de ce blog vous permettront de découvrir ou de mieux connaître mon parcours et mon travail.
Je vous y propose des chroniques et des articles publiés par moi-même ces dernières années dans différents journaux et revues, mais aussi des textes inédits sur l’actualité médiatique, la " société de l’information " et les tendances sociales prêtant à analyse.
Bonne visite et bonne lecture.
Et n’hésitez pas à me contacter pour me faire part de vos remarques, questions et commentaires.
Pascal LARDELLIER
EMAIL: pascal.lardellier@u-bourgogne.fr
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A tangled web

MEDIA coverage of the events of 11 September 2001 had to deal with an unexpected newcomer: the internet. But is the net a new medium or is it a counter-medium? We have to ask that question because the internet has encouraged circulation of a different type of information, while the conventional media relayed the standard version of the events as gospel, repeatedly showing nightmare images accompanied by a familiar institutional commentary, given by cohorts of pontificating experts...READ MORE
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Arrêtez de décoder

Les relations interpersonnelles fascinent à juste titre, avec leur part de surprise et de mystère. Car les rapports que nous entretenons avec nos amis, nos collègues et nos connaissances sont faits de mots et de gestes, dès que nous sommes devant autrui. Existe-t-il pour autant un “ langage secret du corps ” qui dévoilerait nos intentions et révèlerait même notre nature profonde.. ?

Depuis quelques années, nombre d’ouvrages proposent de “ décoder les gestes ” et de “ décrypter le sens caché du non-verbal ”. De nouvelles “ disciplines ” (telle la “ synergologie ”) permettraient ainsi de “ lire dans autrui à livre ouvert ”. Et les relations n’auraient plus de secrets pour ceux qui “ possèdent les clefs ”.

Les “ bonimenteurs ” tenant ces promesses répondent une demande sociale et professionnelle : le “ décryptage de la gestuelle ” est devenu un véritable business, et ces pseudo-théories sont appliquées dans la formation continue ou du recrutement. En attendant d’entrer à l’Université ? En tout cas, les “ gourous de la com ” détournent à toutes fins utiles les codes et le style scientifiques. En fait, tous ces auteurs font des promesses irréalistes et pour tout dire dangereuses. Car qui peut sérieusement prétendre “ lire dans le corps et les pensées d’autrui ” ?

L’enquête menée dans ces pages s’attache à mettre au jour les ressorts d’une imposture scientifique, en révélant l’incroyable faiblesse de toutes ces “ théories ”. Replaçant ces “ bonimenteurs ” dans un contexte historique, social et professionnel, nous démontons leur rhétorique, et pénétrons au cœur de leur système. On découvre ainsi que la prose des “ bonimenteurs ” est porteuse d’une idéologie aux accents libéraux et aux résonances quasi-sectaires. Il convient de suivre la “ parole du Maître ”. Pour eux, “ les relations doivent être “ rentables, efficaces, transparentes ”. Et coûte que coûte, il faut prendre l’ascendant sur l’autre ”.
Curieuse vision des rapports humains, qui semble gagner du terrain.

De nombreux experts (psychanalystes, sociologues, sémioticiens…) apportent ici leur éclairage sur la vogue des bonimenteurs. Plus largement, une réflexion est proposée sur la “ psychologisation ” de notre société, et les raisons de l’actuelle “ frénésie communicationnelle ”.

Cet ouvrage, qui assume sa veine polémique, entend rétablir certaines vérités sur les relations interpersonnelles, qui ne sont pas des marchandises. Puisse-t-il permettre le retour à un peu de bon sens dans la manière d’aborder autrui. Car il est urgent de redonner tout son sens à la parole et à l’écoute, et surtout, il faut “ arrêter de décoder ” !
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Comment rêver d'Europe.. ? : Le projet européen aussi en panne de rites et de symboles fédérateurs.

Le philosophe Jürgen Habermas évoquait joliment " le désir d'Athènes ", pour qualifier une aspiration profonde à l'idéal démocratique. Mais le désir d'Europe.. ? Le " non " sans appel opposé par la France à l'adoption de la Constitution, il y a juste un an, a aussi confirmé qu'il manque encore quelque chose au projet européen. Et douze mois plus tard, le désaveu serait le même, s'il fallait revoter. Les raisons de ce désamour sont multiples, mais l'Europe a contre elle un " déficit d'image " : suspicion généralisée à l'égard de la technocratie, opacité des modalités de décision, pouvoir inquiétant car invisible, sensation diffuse d'une perte des souverainetés, libéralisme réel ou fantasmé sur le mode du célèbre " l'argent n'aime pas les frontières "…

Mais où (en) est donc l'imaginaire européen.. ? Quid des symboles et des rites qui pourraient fédérer les peuples du " Vieux Continent ", par delà leurs mythes respectifs ? Poser la question revient à réintroduire du politique dans la politique.

Invoquer rites, mythes et symboles politiques éveille souvent la suspicion. Car ces mots se sont trouvés dévalués par l'air du temps. Raoul Girardet y voit l'héritage de cette primauté accordée au rationnel, depuis trois siècles, par la civilisation de l'Occident : " c'est dans le seul cadre de l'affrontement des doctrines et des systèmes de pensée que devrait être contenu le destin des Cités ". Pourtant, rites et symboles sont substantiels à l'action collective et à la vie sociale, racines et filigrane sans lesquels la politique se réduit à l'application stricte de procédures abstraites ; précisément ce qui est rejeté par de plus en plus d'Européens.

Il y a une part de mystique dans le pouvoir. Ne pas le reconnaître, c'est faire passer par pertes et profits quelques siècles de l'histoire politique européenne. François Mitterrand l'avait bien compris, monarque républicain que ses adorateurs appelaient Dieu, et qui ouvrit son règne par une déambulation solitaire et cérémonieuse dans le bien nommé Panthéon (" lieu de tous les dieux ").
Habituellement, la sphère politique se caractérise par un éventail de rites impressionnant. Investitures, passations de pouvoir, rentrées officielles, vœux, défilés, réceptions et visites d'Etats et remises d'insignes divers. Fioritures ? Non, car il est important que le pouvoir soit vu. Ces innombrables rites du pouvoir, qui démontrent le pouvoir des rites, ont principalement pour fonction de mettre " le pouvoir sur scènes ". Georges Balandier parlait de " théâtrocratie ", pour qualifier ce besoin qu'éprouvent les institutions à parader, quêtant là autant l'admiration que la légitimité.

Or, l'Europe n'a ni mythes ni rites fédérateurs capables de la constituer en corps politique homogène. Et c'est pourtant maintenant qu'elle en aurait grand besoin. Où donc voit-on le pouvoir européen ? Nulle part. Qui sort du lot pour l'incarner avec charisme (osons le mot), et s'élever au niveau de l'Histoire, par delà le très abstrait " Conseil " et les bureaucratiques commissions ? Personne. Quelle célébration sanctuarise l'Europe à l'échelle du continent ? Aucune. Quel acte fondateur constitue pour tous le " soc de Romulus " de notre maison commune ? Joker.

Chez nous, on rencontre une étonnante carence quant à l'histoire et au symbolisme européens, qui sont peut-être au cœur du psychodrame actuel. Des pères fondateurs lointains et fugaces, un drapeau bleu qui a renoncé à compter ses étoiles, Mitterrand et Kohl main dans la main à Verdun, et le tour serait donc joué ? Mais pour le reste… Un " micro-trottoir " serait sans doute édifiant, qui demanderait aux Européens la date de la fête de l'Union, ce qu'était la CECA, ou le nom du compositeur de son hymne. Ou encore ce qui les fait rêver dans l'Europe (comme projet politique et non destination touristique). Et tous les Européens savent-ils que (Jean) Monnet ne s'écrira jamais money ? Voire.

Une vraie cérémonie supranationale qui nous donnerait à voir que l'Europe est supérieure à la somme de ses parties, des " grands-messes " tour à tour solennelles et festives qui pourraient rassembler les hommes du Continent et transporter ses âmes, on ne les voit pas venir. Proposition rétrograde ? Rétrogrades, alors, les Fêtes de la Musique, du Patrimoine, et ces défilés festifs et rituels qui se sont multipliés ces dernières années, et qui tous, créent des liens, soudent les communautés et ravivent la conscience d'un partage, tout en célébrant le plaisir d'" être ensemble ".

En déshérence symbolique, l'Europe laisse les rites et les " effervescences collectives " au sport et à la religion, pour le meilleur ou le pire. En quête de symboles, d'un sens qui se met en scène et se dramatise, pour rassembler par delà les différences, et les différends. Et là est précisément la fonction des rites, qui sont des creusets. Le pouvoir, quoi qu'on en dise, doit être incarné et solennel, de temps à autre. Sans cette gravité, en souscrivant servilement aux impératifs médiatiques du jeunisme et de la petite phrase, on joue le jeu des Guignols et des animateurs flagorneurs.

Indéniablement, l'Europe que l'on nous propose est de plus en plus rationnelle et procédurale. Mais elle manque d'imagination, et surtout d'un imaginaire qui fasse rêver. Mais n'est ce pas parce qu'elle était désirable que la nymphe Europe fut enlevée par le taureau Zeus ?

Marc Abélès et Henri-Pierre Jeudy notaient justement dans leur Anthropologie du politique que " si le rituel n'est évidemment pas la seule clef de la réussite dans la conduite d'une politique, l'incapacité rituelle peut être le signe d'une impuissance plus générale et l'échec rituel, l'échec d'une politique ". Appliqué à l'Europe, le constat est édifiant.

Réfléchir sur cette sphère rituelle et cette aura symbolique qui manquent à notre Europe est plus que poésie de l'esprit ou mysticisme rétrograde. Le chantier est urgent. Il faut aussi oser instituer des occasions de célébrer l'Europe, de la mettre en mots, en couleurs et en musique, en évitant les pièges des références ambiguës, du fétichisme, du " tout religieux " ou du " tout commercial ". " Ode à la joie ", vraiment ? Mais où est la joie dans les débats actuels ? Où est l'élan des grandes gestes, et l'enthousiasme des belles œuvres ? Règnent la crispation, l'emphase calculée, le manichéisme sournois.

Il faut d'urgence réveiller dans les fêtes, les rites et les rires la conscience d'un destin partagé, ranimer le feu sacré de tous ceux - politiques, artistes, intellectuels, citoyens engagés - qui ont (eu) envie de " faire Europe ". " Il faut trembler pour grandir ", disait René Char. Savoir alors s'oublier dans un collectif pour y renaître autre et plus grand. Vaste programme. Mais s'il y a de la joie, selon l'ode, alors il y a de l'espoir.
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Encadrement

Je dirige une dizaine de thèses et d’HDR (Habilitation à Diriger des Recherches), tous inscrits à l’Université de Bourgogne.
Mes doctorants travaillent principalement sur des sujets ayant trait aux TIC ("Google ", " MSN ", " le e-learning ", " la télévision numérique "..), mais aussi sur les médias (" la chaîne qatarie Al Jazeira ") la construction des imaginaires médiatiques et les représentations sociales (" Imaginaire sociale et Utopie ")
J’ai fait soutenir en octobre 2007 une HDR (Pierre Quettier, MCF à Paris VIII), intitulée " Une contribution ethnométhodologique aux SIC " (sciences de l’information et de la communication).
J’ai par ailleurs participé à une trentaine de jurys de thèses et d’HDR, en SIC et en sociologie.
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Mes Cours


J’assure à l’Université de Bourgogne des cours portant sur différentes thématiques. En voici les intitulés sommaires, rangés de manière graduelle de la 1° année au Doctorat :
En 1° année :
“ Une introduction aux théories de l’information et de la communication ”
“ L’idéologie et Utopie de la communication : approche historique et critique”
“ Les agences de presse, les grands types de médias, le système et le marché de l’information : approche sémiologique et socio-économique ”
“ Sociologie des TIC et d’Internet ”
En Licence professionnelle :
“ Approche historique et critique des TIC et d’Internet ”
“ Histoire du travail, management de groupe, communication interne ”
En Master Recherche :
“ Méthodologie de la recherche en SIC ”
“ Epistémologie des sciences sociales et des SIC ”
En Doctorat et HDR (séminaire bi-annuel) :
“ Méthodologie de la recherche en SIC ”
“ Epistémologie des sciences sociales et des SIC ”
“ Approche théorique et technique de la recherche : lecture et écriture scientifiques, modes de problématisation, le système universitaire, l’inscription dans le champ… ”
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Succincte biographie intellectuelle et institutionnelle

Bonjour,
Je suis né en avril 1964 à Lyon, ville dans laquelle j’ai grandi et fait mes études. Puis j’ai été amené à quitter professionnellement la capitale des Gaules, pour des régions plutôt agréables : la Côte d’azur, puis la Bourgogne.
Voici quelques dates et éléments marquants de mon parcours intellectuel et universitaire.

Ma formation :

J’ai suivi une formation foncièrement interdisciplinaire, sous l’intitulé des sciences de l’information et de la communication.
Mes études, effectuées à Lyon entre 1984 et 1994, recoupent les champs de la publicité, du journalisme, de l’histoire, de la sémiologie et de l’anthropologie.
Je me suis ensuite spécialisé dans l’anthropologie de la communication et la sociologie, notamment durant mon Habilitation à Diriger des Recherches.

Titres et diplômes

1999 : Obtention de l’Habilitation à diriger des Recherches à l’Université Jean-Monnet de St Etienne, en vue de la promotion au grade de Professeurs des Universités. Félicitations spéciales du jury.
Titre du document de soutenance : “ Une théorie communicationnelle du lien rituel. Anthropologie et communication ”.
1993  : Obtention d'un Doctorat en Sciences de l'Information et de la Communication à l'Université Lyon 2, mention “ Très Honorable ” avec Félicitations du Jury.
Titre de la thèse : “ Les Entrées royales, d’un événement à son discours : médiation rituelle et rhétorique de l’événement historique ”.
1990  : Obtention, avec Mention “ Bien ”, d'un DEA (Diplôme d’Etudes Approfondies) en Information et Communication, spécialité “ Histoire du livre et des médias ” à l'Université Lyon 3 (co-inscription à l’Ecole Nationale Supérieure des Bibliothèques, actuelle ENSSIB).
Titre du mémoire : “ Vers une nouvelle intelligence du livre : l’apparition et l’évolution de la page de titre dans l’imprimerie humaniste lyonnaise ”.
Licence d'Histoire à l'Université Lyon 3.
1989  : Obtention d'une Maîtrise en Information et Communication option “ Journalisme ” à l'Université Lyon 3, mention “ Très Bien ”.
1988  : Obtention d'une Licence en Information et Communication à l'Université Lyon 3, mention “ Très Bien ”
Obtention du First Certificate in English de l'Université de Cambridge, mention “ Bien ”.
1986 : Obtention du BTS (Brevet de Technicien Supérieur) Publicité et Action Publicitaires à Lyon.
1984 : DEUG de Lettres modernes à l’Université Jean-Moulin Lyon 3.

Mes affectations universitaires :

Depuis septembre 2000, je suis Professeur de sciences de l’information et de la communication à l’Université de Bourgogne, affecté à l’Institut Universitaire de Technologie de Dijon, au département Services et Réseaux de Comunication.
De 1995 à 2000, j’ai été maître de conférences en sciences de l'information et de la communication à l'Université de Nice-Sophia-Antipolis, affecté à la Faculté des Lettres, au département Arts CommunicationLangages.
De 1990 à 1995, j’ai enseigné aux Universités de Lyon 2-Lumière et Lyon 3-Jean-Moulin, ainsi qu’à Metz et à Nancy, en qualité de Chargé de cours, et d’Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherches.
De 1998 à 2008, j’ai donné des cours, ponctuellement ou de manière plus régulière, à l’Université Jean-Monnet de St Etienne et de Lyon 3-Jean-Moulin (Ecoles doctorales), de Maracaibo (Vénézuela), de Bucarest (Roumanie) et de Koryo (Séoul, Corée du sud), où je vais chaque année.

Mon appartenance scientifique :

Depuis septembre 2000, je suis rattaché auLIMSIC/CIMEOS,Laboratoire sur l’Image, le Sensible et les Médiations en Information et Communication, (Centre Gaston Bachelard, EA 572), à l’Université de Bourgogne.
Les séminaires et colloques auxquels j’ai participé, et que j’ai organisés :
Depuis quinze ans, j’ai participé à de nombreux colloques internationaux en qualité de conférencier. Ceux-ci m’ont mené à Berkeley, Rome, Québec, Rimouski et London (Canada), Bucarest, Oradea et Iasi (Roumanie), Vienne (Autriche), Moscou, Paris, Maracaibo (Venezuela), Rio, Séoul…
J’ai organisé (ou co-organisé) une dizaine de colloques et séminaires, dont :
  • Grasse (Alpes Maritimes (1999) “ Corps, parfums et odeurs ”,
  • Péronne Somme (2002), “ Violences médiatiques ”,
  • Bucarest (Roumanie, (2003), “ Anthropologie et communication ”,
  • Vienne (Autriche, 2003 et 2005), “ Post-modernité et diversité culturelle ”, et “ Formes techniques et formes sociales ”
  • Dijon (2004) : “ Les usages sociaux des TIC ”
  • Oradea (Roumanie, 2004), “ Le livre au carrefour de ses révolutions ”
S’y ajoute mon habituel et bi-annuel séminaire doctoral, qui se tient à Dijon. Les étudiants faisant une thèse ou une HDR sous ma direction y présentent l’avancée de leurs travaux, j’y parle de méthodologie et d’épistémologie de la communication, et je m’efforce toujours d’y inviter des professeurs et personnalités intellectuelles français ou étrangers.
Cette liste est d’ailleurs non exhaustive, et il s’agit d’une série en cours !
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Conférences et colloques

Depuis quinze ans, j’ai participé à de nombreux colloques internationaux en qualité de conférencier. Ceux-ci m’ont mené à Berkeley, Rome, Québec, Rimouski et London (Canada), Bucarest, Oradea et Iasi (Roumanie), Vienne (Autriche), Moscou, Paris, Maracaibo (Venezuela), Rio, Séoul…
J’ai organisé (ou co-organisé) une dizaine de colloques et séminaires, dont :
  • Grasse (Alpes Maritimes (1999) “ Corps, parfums et odeurs ”,
  • Péronne Somme (2002), “ Violences médiatiques ”,
  • Bucarest (Roumanie, (2003), “ Anthropologie et communication ”,
  • Vienne (Autriche, 2003 et 2005), “ Post-modernité et diversité culturelle ”, et “ Formes techniques et formes sociales ”
  • Dijon (2004) : “ Les usages sociaux des TIC ”
  • Oradea (Roumanie, 2004), “ Le livre au carrefour de ses révolutions ”
S’y ajoute mon habituel et bi-annuel séminaire doctoral, qui se tient à Dijon. Les étudiants faisant une thèse ou une HDR sous ma direction y présentent l’avancée de leurs travaux, j’y parle de méthodologie et d’épistémologie de la communication, et je m’efforce toujours d’y inviter des professeurs et personnalités intellectuelles français ou étrangers.
Cette liste est d’ailleurs non exhaustive, et il s’agit d’une série en cours !
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VIOLENCES MEDIATIQUES : Contenus, dispositifs, effets

Sous la direction de P. LARDELLIER
L’Harmattan, Paris, 2003

Les médias, notamment audiovisuels, sont souvent critiqués à cause de la violence sous toutes ses formes, omniprésente dans leurs écrans. Cet ouvrage collectif rassemble les contributions de philosophes, de psychologues, de spécialistes des sciences de l’information et de la communication. Tous, avec leurs méthodes spécifiques, apportent des éclairages précieux sur différents points de ces “ violences médiatiques ”, insupportables, et pourtant incontournables. D’où l’utilité de ces pages, qui offrent des regards croisés, et des clés de compréhension inestimable de toutes les “ petites sismographies médiatiques ”.
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DES CULTURES ET DES HOMMES : Clés anthropologiques pour la mondialisation

Sous la direction de Pascal LARDELLIER
Préface de Marc AUGÉ 
À L’HARMATTAN,
Collection Logiques sociales


Quand il est question d’analyse des cultures, l’anthropologie possède un droit de regard prioritaire. Cette discipline, en effet, s’est historiquement distinguée en proposant des clés de lecture rigoureuses des faits culturels saisis tout à la fois dans leur globalité et leur diversité.
En ce début de troisième millénaire, les anthropologues affirment la possibilité et la nécessité épistémologique d’une “ anthropologie des mondes contemporains ” (M. Augé). A l’heure où la mondialisation “ à marche forcée ” tend à unifier les discours et les représentations, “ le regard anthropologique ” doit continuer à restituer toute la paradoxale complexité du monde.
Cet ouvrage propose une série d’analyses de faits culturels évoluant sous l’effet de l’avancée des techniques et des technologies, et des révolutions engendrées par la globalisation.
Au fil des chapitres, sont tour à tour abordées les questions des lieux et des espaces, du corps, des techniques, puis des représentations et des discours, ainsi que celle, centrale, de l’expérience interculturelle.
Le parti-pris théorique est ici délibérément interdisciplinaire, avec un ancrage anthropologique fort (systèmes symboliques, production du lien social, corps, représentations…).
Ces textes intéresseront les anthropologues, les sociologues, ainsi que les enseignants-chercheurs en sciences de l’information et de la communication.
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LE CŒUR NET : Célibat et amours sur le Web

Qui aurait prédit, il y a dix ans à peine, qu’Internet allait devenir un véritable Eldorado pour les millions de célibataires cherchant l’âme-sœur ? Et pourtant, le Web s’est imposé comme un gigantesque “ marché matrimonial ”, et le plus sûr allié des singles en quête sentimentale ou libertine.
On peut parler de phénomène de société devant l’engouement que connaissent les sites de rencontres et autres forums de discussions interconnectant ceux et celles qui rêvent “ de rencontrer quelqu’un à aimer ”. Et de nouveaux rapports amoureux s’inventent sur le Net, paradoxaux, car tout à la fois anonymes et intimes, pragmatiques et romantiques, distanciés et passionnés.
Cet ouvrage est le premier à proposer une véritable enquête sociologique du “ Net sentimental ”. Il s’interroge sur les causes profondes du nombre toujours croissant de personnes vivant seules, sur les bouleversements que les codes de la séduction et les relations hommes/femmes ont connus depuis vingt ans. Ces pages permettent ainsi de comprendre comment et pourquoi les célibataires viennent au Net par millions.
Au fil des chapitres, est analysée une “ histoire d’amour numérique ”, comme des milliers d’entre elles se nouent sur les sites de rencontres. Parallèlement à cette étude, une réflexion est proposée, qui concerne la frénésie du chat, la crise et l’évolution des modes traditionnels de rencontre. Mais aussi l’avènement du “ néo-romantisme technologique ”, et la dérive qui guette certains Internautes, adeptes du “ marketing amoureux ” et du “ zapping relationnel ”.
Le cœur Net offre des clés indispensables pour comprendre les métamorphoses de l’amour à l’ère d’Internet, et celles du célibat à l’heure des Nouvelles Technologies d’Information et de Communication.
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LES NOUVEAUX RITES : Du mariage gay aux Oscars

Belin, Paris, 2005

Notre modernité occidentale est pleine de rites, mais elle l’a oublié. Et pourtant, nos vies sont remplies de cérémonies amicales et familiales moins informelles qu’il n’y paraît. Civilités et “ repas de famille ”, “ grands restaurants ” et crémaillères, mariages (entre autres gay) à l’étonnant regain… Autant de contextes festifs et symboliques qui nous voient communiquer avec nos proches, et surtout communier avec eux.
De même, l’Université, la Justice et la sphère politique se caractérisent par des rites subtils hérités de la tradition. Tous ont pour fonctions de légitimer, d’adouber et de consacrer “ ceux qui y viennent ”, et qui sont placés sous les “ feux de la rampe rituelle ”. Car la République constitue une formidable “ machine symbolique ” qui ne cesse de se mettre en scène (ainsi, le “ 14 Juillet ”), et d’inventer de nouvelles formes au lien social.
Enfin notre époque voit la résurgence de “ néo-rites païens ”, d’Halloween à la Gay Pride, de l’incontournable soirée du “ beaujolais nouveau ” aux retransmissions médiatiques des Oscars, de l’élection de Miss France, du Festival de Cannes. Les métamorphoses que connaissent les rites amènent aussi à s’interroger sur la troublante montée des “ incivilités ”, ou la vogue que connaît actuellement la crémation ; alors que le bizutage, longtemps toléré, est maintenant battu en brèche.
Les Nouveaux rites propose des clefs de lecture inestimables permettant de comprendre quelles sont les fonctions de toutes ces cérémonies dans notre société. Celles-ci scandent les passages, assurent des transitions harmonieuses, délimitent les âges, marquent les statuts, en nous permettant de “ nous souvenir ”, et “ d’appartenir ”. Mais ces “ nouveaux rites ” semblent surtout répondre à des besoins profonds : l’accès à des sphères symboliques, mythiques et mystiques qui déroutent l’apparente rationalité de notre paradoxal Occident.
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11 septembre 2001 : Que faisiez-vous ce jour-là.. ?

 L’HÈBE, 2006

Le 11 septembre 2001, il y a 5 ans déjà... Si loin, si proche, si présent, si pressant, dans la manière dont il a reconfiguré notre manière de voir le monde. Et de considérer, déjà, les voyages en avion et les lieux publics.
Ces cinq ans ont connu une incroyable floraison d’ouvrages de toute nature consacrés à cet événement historique. Politologues, essayistes, éditorialistes, romanciers et “ géo-stratèges ” ont tous livrés " leur vérité " sur la catastrophe, le terrorisme et les nouveaux risques que nous courons semble-t-il tous désormais. Alors qu’un courant dit “ conspirationniste ”, très actif sur Internet, tente d’expliquer que " l’on ne nous dit pas tout, et que ça ne s’est pas tout à fait passé comme ça ". Mais à côté de cette très abondante production autour de l’événement et de ses conséquences internationales, on a pu constater une réelle carence éditoriale sur la manière dont la catastrophe a été perçue, et dont ces attentats ont été reçus, individuellement et collectivement. Comme si " le 11 septembre " n’avaient finalement concerné que les victimes et leurs proches, et les protagonistes politiques et militaires de l’affaire. Mais quid de ses innombrables témoins médiatiques ?
Partant de cette carence, cet ouvrage entend proposer, sur la base de nombreux témoignages, une sociologie des émotions individuelles et collectives ; une ethnographie des manières de recevoir l’événement et de le construire, avec les médias, et avec ses proches. Car nous avons tous reçu " le 11 septembre " en pleine face, avec ses avions fous, ses tours infernales, ses images qui tournaient en boucle, inlassablement. C’est donc un peu nos voix que nous entendrons en lisant tous ces témoignages, remis en perspective critique.
Il s’est finalement agi de répondre le plus fidèlement possible au sous-titre programmatique de cet ouvrage : “ que faisiez-vous ce jour-là ? ”, ou plutôt, “ qu’avez-vous fait, dès lors que “ le 11 septembre ” a changé sinon votre vie, du moins votre journée ? ”. Car l’un des intérêts de ces pages réside là : percevoir comment nous réagissons quand l’Histoire frappe à notre porte, en frappant notre civilisation à la tête et au cœur ; bien que l’Amérique ne soit pas la France ni l’Europe, nous le verrons sans équivoque possible.
Contribution à une sociologie du quotidien autant qu’à l’histoire du temps présent, cet ouvrage, ancré sur l’actualité et rigoureux quant à sa méthode et ses sources, s’adresse à tous les chercheurs en sciences sociales et politiques.
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Les célibataires : Idées reçues

Le Cavalier bleu, Paris, 2006 

Dans ce nouvel opus, les célibataires sont au centre du débat. Starifiés par les médias et les scénaristes, scrutés par le marketing, mis en lumière par la montée en puissance des sites de rencontres sur Internet, les " solos " sont devenus une catégorie sociale objet de toutes les convoitises, et sujette à questionnements. Quant aux maints articles et reportages les analysant, ils dispensent leur vulgate sur ce que seraient "les nouveaux célibataires". L’auteur prend ici le parti de dissiper quelques malentendus, et de confirmer, aussi, quelques évidences. Du nombre (paraît-il toujours croissant) de célibataires à leur vie sexuelle, de l’inégalité des sexes devant la condition célibataire à leur prétendue aspiration au " grand Amour ", la vingtaine d’idées reçues traitées ici s’attache, statistiques et témoignages à l’appui, à démêler le vrai du faux. Une grande attention est de même accordée à l’évolution des conditions de rencontres, et plus largement, aux évolutions touchant le couple de ce début de siècle. .
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Demain le livre

Sous la direction de
Pascal LARDELLIER et Michel MELOT
L’HARMATTAN
Collection Logiques sociales


Demain, un monde sans livres ? Les choses ne sont bien sûr pas si simples. Le livre, considéré comme objet, contenu, symbole, mais aussi comme rapport à ses lecteurs, et relation entre eux, vit une révolution. L’essor de la numérisation le remet en cause, ou, en tout cas, en question.
Cet ouvrage rassemble des textes de référence autour du large thème de l’avenir du livre. Il propose des réflexions rigoureuses et argumentées interrogeant le statut du livre dans notre société, ainsi que celui des supports numériques qui se substituent à lui, et parfois le complètent. Puisqu’il est question du texte, elles traitent aussi du devenir de l’écriture et de la lecture à l’ère d’Internet.
Partant tous d’expériences concrètes d’enseignants, de chercheurs ou de bibliothécaires, les différents scénarios qui peuvent donner des formes très contrastées à l’avenir du livre y sont explorés. Ainsi, de son rejet pur et simple par les nouvelles générations ‘Internet’, à son renforcement nécessaire devant la précarité des savoirs électroniques, en passant par les hybridations matérielles et intellectuelles permises par l’apparition de nouveaux supports de l’écrit, qui induisent de nouvelles pratiques d’écriture, de lecture et de nouveaux genres littéraires modelés par l’ordinateur. Il s’agit non seulement d’actualiser la question : “ Qu’est-ce qu’un livre ? ”, mais de la poser, avec rigueur et sérénité, sous forme prospective : “ Que sera-t-il demain ? ”
Pascal LARDELLIER est professeur à l’Université de Bourgogne et chercheur au LIMSIC/CIMEOS.
Michel MELOT a été directeur de la Bibliothèque publique d’information au Centre G. Pompidou, puis président du Conseil supérieur des Bibliothèques.
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Le réseau pensant : Pour comprendre la société numérique

Qui utilise Internet, et dans quel but ? À quels nouveaux usages Internet répond-il ? Nous amène-t-il à travailler, à vivre, à penser autrement ? Comment étudier ce réseau qui semble tout décider à notre place ?
Telles sont quelques-unes des questions traitées dans cet ouvrage résolument divers. Il est organisé autour de quatre thèmes : épistémologie, politique, éducation, culture numérique. Des enquêtes originales donnent lieu à des regards variés, alimentant la réflexion des chercheurs et des spécialistes qui ont contribué à l’ouvrage.
Un livre sur un dispositif sociotechnique qui a envahi toute la société. Pour se faire une idée mieux documentée, loin des jugements hâtifs et simplificateurs.

Pascal LARDELLIER est Professeur à l’Université de Bourgogne et chercheur au LIMSIC/CIMEOS.
Philippe RICAUD est maître de conférences à l’Université de Bourgogne et chercheur au LIMSIC/CIMEOS.
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Le pouce et la souris: Enquête sur la culture numérique des ados

Les Technologies d’Information et de Communication (TIC) sont à l’origine d’une véritable révolution. Depuis quelques années, l’essor d’Internet et de la téléphonie mobile, entre autres, donne de nouveaux contours à nos relations, tout en reconfigurant nos vies. Mais nous ne sommes pas tous égaux devant les TIC. Si les adultes entretiennent avec elles un rapport essentiellement fonctionnel, il n’en va de même des adolescents de 2006. Ayant grandi un portable dans une main, une souris dans l’autre, ces jeunes sont en train d’inventer une nouvelle culture numérique, dont les codes leur sont spécifiques.
Derrière leurs écrans et grâce à leurs claviers magiques, ils se jouent des identités, des savoirs, de l’orthographe et des autres. La jungle technologique est devenu leur terrain de jeu favori. Les ados y passent un temps infini, ce qui inquiète à bon droit les parents. 
Le Pouce et la souris propose une plongée dans la culture numérique des ados. Les différents chapitres de ce livre sont consacrés à MSN, à Google, aux blogs, au téléchargement, aux jeux en réseau ou encore au “ parler SMS ”. Cet ouvrage donne des clés inestimables pour mieux comprendre le rapport si naturel liant nos ados aux TIC.
Des pages sont aussi consacrées à la très ambiguë idéologie de la communication dans laquelle baignent ces jeunes, et aux dangers de la “ cyber-addiction ”.
Il s’agit d’éclairer les parents et les enseignants, pour leur permettre d’accompagner cette révolution culturelle, familiale et sociale ; tout en répondant à cette question cruciale : pourquoi les ados de 2006 se sont-ils appropriés les “ nouvelles machines à communiquer ” avec autant de ferveur et de frénésie.. ?
A plus vaste échelle, une réflexion est proposée sur la crise de la culture dite classique, et les métamorphoses que connaissent les relations à l’ère des réseaux.
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Bonjour, je vous souhaite la bienvenue dans mon blog.

Je suis Professeur à l’Université de Bourgogne, où j’assure mes cours et où j’encadre une dizaine de thèses et HDR. Parallèlement, je suis auteur d’une quinzaine d’ouvrages, écrits seul ou en collaboration...